Dans le cadre du programme MedPartnership, les partenaires au projet «Intégration de la variabilité et des changements climatiques dans les stratégies nationales pour la mise en œuvre du Protocole GIZC en Méditerranée" se sont réunis à Tunis, en Tunisie, les 8 et 9 octobre pour les deux jours de réunions techniques. L'hôte de ces événements a été le Directeur général M. Hassini de la Direction Générale de l'Environnement, représentant le ministère tunisien de l'Equipement et de l'Environnement. A cette occasion, les experts des agences de co-exécutives du projet (PNUE-PAM, le CAR/PAP, le Plan Bleu et le GWP-Med) ainsi que le PNUE-Grid de Genève ont rencontré un large panel d'experts et de parties prenantes tunisiens (représentants du Ministère de l'Agriculture, de la Direction générale de la pêche, de l'eau, de la qualité de vie, des forêts, de l'Institut national de la statistique, de l'Agence nationale pour l'aménagement du littoral (APAL) et de son Observatoire, de l'Agence nationale de l'environnement ainsi que des représentants de la société civile) - environ 25 participants.
Le 8 Octobre, l'objectif de la réunion était de définir la zone pilote pour le projet de démonstration en Tunisie. Les organismes co-exécutifs ont expliqué comment le projet de démonstration pourrait être articulé au niveau national et local, combinant l'approche participative Climagine avec les modèles Diva et RiVAMP pour l'évaluation des impacts socio-économiques du changement climatiquie sur les zones côtières (le CAR/PAP est responsable de la coordination de la mise en œuvre du modèle DIVA). Après une discussion bien vivante, un consensus a été atteint par les partenaires locaux et les îles Kerkennah ont été choisie comme site de démonstration pour la Tunisie. Cette décision est basée sur la valeur de l'écosystème de la région, et sa vulnérabilité particulière au changements climatiques et aux événements extrêmes. Des études récentes indiquent qu'une hausse de 50 cm du niveau des mers pourrait submerger jusqu’à 30% des îles.
Le 9 Octobre, la réunion a été suivie par les mêmes participants du côté des experts internationaux, des représentants des parties prenantes locales de la zone pilote sélectionné, ont joint la réunion. Cette réunion portait sur la structure de la plate-forme SDI avenir pour le partage de données et d'informations sur le CC pour les pays du MedPartnership. Les discussions qui ont suivi se sont focalisées sur la localisation et la disponibilité des données. L'APAL a été nommé par les participants, sous l'approbation de la Direction générale de l'environnement, comme le nouveau point focal pour le projet. La réunion a été conclue par le représentant du ministère de l'Environnement, qui a rappelé qu’un soutien fort était nécessaire de la part de tous les partenaires pour construire un projet réussi dans une période politique très difficile, mais a insisté sur le travail très positif et prometteur effectué pendant ces deux jours.