L'Algérie a ratifié le « Protocole relatif à la coopération en matière de prévention de la pollution par les navires et, en cas de situation critique, de lutte contre la pollution de la mer Méditerranée " (Protocole de prévention et situations critiques). Le gouvernement a déposé l'instrument de ratification le 14 novembre 2016, comme l'a confirmé le Gouvernement d'Espagne, qui assume les fonctions de dépositaire de la Convention de Barcelone.
Le Protocole de prévention et de situations critiques entrera en vigueur pour l'Algérie le 14 décembre 2016. Cette ratification confirme l'engagement continu du gouvernement algérien à la mise en œuvre de la Convention de Barcelone et ses protocoles. Ayant déjà adopté son plan national d'urgence en 1994, et ratifié nombre d'instruments internationaux visant à protéger le milieu marin et le littoral de la Méditerranée, l'Algérie est sans aucun doute un acteur clé dans la prévention et la lutte contre la pollution marine par les navires aux niveaux sous-régional, régional et international.
Dans le cadre de ce protocole important de la Convention de Barcelone, les parties s’engagent à coopérer dans la mise en œuvre de la règlementation internationale visant à prévenir, réduire et maitriser la pollution du milieu marin par les navires, et de prendre toutes les mesures nécessaires en cas d'incidents de pollution.
Le protocole a été adopté par la Conférence des plénipotentiaires tenue à Malte en 2002, et est entré en vigueur en 2004. À ce jour, il a été ratifié par l’Algérie, Chypre, la Croatie, l’Espagne, la Grèce, Israël, Italie, Malte, Maroc, Monaco, et la Slovénie. La France et l’Union Européenne l’ont approuvé et le Monténégro, la Syrie et la Turquie y ont adhéré.