Deux évènements marquants ont marqué la semaine dernière en matière de climat : la sortie du résumé destiné aux décideurs politiques du rapport spécial du MedECC sur les « Risques climatiques et environnementaux côtiers en Méditerranée » a été approuvé par la COP 23 de la Convention de Barcelone à Portorož, en Slovénie. Le rapport a été élaboré par 55 auteurs de 30 pays, puis examiné par de nombreux pairs externes, parties prenantes et décideurs. Les décideurs politiques du pourtour méditerranéen disposent désormais d’une vision sur mesure des risques côtiers auxquels nous sommes confrontés.
Parallèlement, parmi les différentes conclusions de la COP28 Climat à Dubaï, aux Émirats arabes unis, soulignons l'importance du tout premier bilan mondial, un examen à mi-parcours des progrès des États vers les engagements de l'Accord de Paris. Le Global Stock Take a révélé la sombre réalité des progrès de l’État vers ses engagements et ses promesses. Alors que les émissions mondiales devraient être réduites de 7 % par an, elles continuent d’augmenter. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, nous a rappelé que l'ère des combustibles fossiles doit prendre fin, tandis que le professeur Jochan Rockström, directeur de l'Institut de recherche sur l'impact climatique de Postdam, a souligné qu’il devra inexorablement avoir des réductions cruciales des émissions d'ici 2025 et d'ici 2030. Nous pouvons conclure en soulignant l'importance de ce fait pour les zones côtières en raison de l'état actuel des glaciers et des calottes glaciaires.