Le 7 février 2025, la Faculté de génie civil, d'architecture et de géodésie (FGAG) de Split a accueilli un atelier crucial dans le cadre du projet DesirMED. L'accent a été mis sur l'application de solutions basées sur la nature (NbS) pour adapter la région côtière du comté de Split-Dalmatie au changement climatique, avec un accent particulier sur la baie de Kaštela et les villes environnantes de Split, Solin, Kaštela et Trogir.
L'événement a rassemblé des partenaires du projet, des membres de l'université de Split, des fonctionnaires des villes de Kaštela et Trogir, des organisations de la société civile et des représentants de Hrvatske Šume (Forêts croates), Hrvatske Vode (Eaux croates), la Direction de la protection civile et le Service météorologique et hydrologique croate (DHMZ). L'objectif était de développer une vision commune pour l'avenir de la baie de Kaštela.
Les partenaires du projet sont le comté de Split-Dalmatie, la FGAG, l'organisation environnementale Sunce et le CAR/PAP. Ivan Sekovski, chargé de programme au CAR/PAP, a souligné l'urgence d'accélérer la mise en œuvre de solutions transformatrices basées sur la nature afin d'améliorer la résilience climatique à long terme.
Plusieurs documents stratégiques, tels que le plan de gestion côtière du comté de Split-Dalmatie, le plan de gestion côtière de la ville de Kaštela et le plan d'adaptation climatique pour le bassin de la rivière Jadro, constituent la base de la mise en œuvre de la NbS dans l'étroite bande côtière de la baie de Kaštela.
L'atelier a donné lieu à des présentations sur les dernières découvertes concernant les impacts du changement climatique sur la baie de Kaštela, soulignant les principales menaces environnementales telles que les inondations, les sécheresses, les incendies de forêt et l'érosion côtière. Les participants ont exploré les voies d'un avenir durable et résistant au changement climatique pour la baie. Répartis en quatre groupes, ils ont identifié les principaux défis à relever, notamment les ressources financières limitées, les questions juridiques liées à la propriété non résolues, les systèmes de drainage des eaux pluviales sous-développés dans les quatre villes entourant la baie, et l'absence de gestion municipale des zones côtières et maritimes.
À la fin de l'atelier, les participants ont présenté leur vision de la baie de Kaštela en 2040 : connectée, sûre, durable et verte. Les solutions proposées comprennent l'installation de pontons flottants pour prévenir les inondations, la construction d'un « mur vert » sur les pentes de la montagne Kozjak, la promotion de surfaces perméables pour réduire l'utilisation excessive de béton, et l'expansion des zones naturelles protégées. La connectivité de la région en matière de transport est une préoccupation majeure. Une autre proposition clé était la formation d'une plus grande unité métropolitaine englobant les municipalités de la baie de Kaštela afin de faciliter l'accès aux principales opportunités de financement et de stimuler les efforts de mise en œuvre.
