Pendant trois jours, dans le cadre du projet Interreg Med PANACeA, des modèles de cogestion pour les petites pêches, des sources de données scientifiques et de nouvelles méthodologies de surveillance et de gestion des écosystèmes côtiers et marins, une meilleure gestion du changement climatique et des déchets marins ont été au cœur d’un débat animé par MedCities à Barcelone, du 23 au 25 octobre 2017. Les participants à l'événement étaient les partenaires du projet Interreg MED PANACeA, un large public d'acteurs impliqués dans les politiques européenne et méditerranéenne, des projets et initiatives actifs dans le domaine des sciences de la conservation, des administrations publiques, des gestionnaires de ressources naturelles, les conventions régionales relatives à la conservation de l’environnement, les représentants des projets modulaires du Programme Interreg MED sur la biodiversité. Le panel de plus de 100 représentants des institutions nationales, européennes et méditerranéennes réuni à Barcelone s’est entendu sur un message commun avec pour ambition de combler le fossé entre les questions scientifiques, pratiques de gestion et les politiques, et sur le besoin d'une approche mieux coordonnée de la protection et de la gestion des ressources naturelles.
Le représentant du CAR/PAP, en tant que membre du comité consultatif de PANACeA, a joué un rôle actif dans l'organisation de l'événement, notamment en dirigeant la préparation et la modération de l'un des panels sur « suivi et gestion des écosystèmes côtiers et marins ». Les représentants du Plan Bleu et du CAR/CPD engagés ont également apporté un soutien actifont été examinés. Même si la zone méditerranéenne est bien étudiée, celle-ci est-elle bien connue? Les participants ont abordé les problèmes liés à une information dispersée et la réticence des décideurs à prendre des décisions fondées sur des données probantes. Le CAR/CPD a souligné la nécessité d'une plus grande cohérence entre les échelles, entre les disciplines et les politiques.
Ce dialogue de trois jours a fourni des informations précieuses pour mieux comprendre les impacts des activités humaines sur les écosystèmes naturels méditerranéens et répondre au besoin croissant de coordonner les critères et les données scientifiques, et leur intégration dans les processus de prise de décision et de gestion.
